De ses froidures








Toujours j’aimerai en lui
Ce qu’il cache
Cette faiblesse qui l’agace
Mais m’attire, aimante
Mon propre manque,
Qui s’en nourrit, s’en comble
Petit à petit.
Malgré son hiver je pousse.
Mille printemps ruissellent
Dans mon eau douce,
De sa chaleur à peine je germe,
Du don d’une seule étincelle
Je m’arrondis au soleil, et d’un peu
Je tisse un tout.

Parce qu’en moi l’Amour.


2014

4 commentaires:

  1. Je ne sais pas si certains se rendent compte à quel point il peuvent être aimé, d'une certaine façon, en dépit d'eux-même. Ça fait envie... cette injustice !

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  2. Bonjour David, comment vas-tu? "En dépit d'eux-mêmes", oui et c'est ce qui est magnifique non?

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  3. Chez toi aussi le renouveau nait d'un rien. Ca me rappelle l'école maternelle. On mettait un haricot dans un morceau de coton humide et il germait comme un petit miracle. Tu es le coton humide dont mon âme à besoin.

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