La chanson d'Eurydice















Orphée...

Puisque les serpents menacent
Et qu’il ne nous est pas permis de nous aimer
Hors des enfers.
Pour échapper aux regards questeurs des vivants
Et des ombres,
Je t’aimerai à leur insu,
Dans tous les angles morts.

Je te ferai des signes, te frôlerai par l’herbe
Et la branche d’un printemps
Presque nue.
Je serai la chaleur du midi
Sur ta joue, une abeille en grève de pollen
Un papillon émotif, une fleur, un parfum.
Tout ce qui est doux en ce monde
Tout ce qui fait du bien,
Ce sera moi pour toi.

Ecoute! Sois tout entier dans la présence
Et mon chant silencieux qui questionne l’espace
Te portera mon amour mieux que ma voix.

D.T 2015

2 commentaires:

  1. l'amour est partout, il nous traverse, on ne sait d'où il vient ni ou il va, il faut le laisser circuler comme l'air qui nous entoure, oui...

    RépondreSupprimer
  2. Oui c'est ça, on est raccord Valentine, comme je le constate souvent chez toi, dans ton écriture. Bise

    RépondreSupprimer