Tête levée





Les nuages du jour ressemblent à des barques à fond plat.
Ils dérivent lentement
sur une eau invisible où nous sommes, tout au fond
poissons envasés...

Les nuages c'est tellement beau
qu'on croirait que c'est faux.

8 commentaires:

  1. "Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
    - J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... les merveilleux nuages !" En bonne rêveuse que je suis, je ne me lasse pas de regarder les nuages, à mes moments perdus, et je dois te remercier car je les contemplerai désormais autrement, maintenant que tu m'as donné des yeux de poisson !

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  2. Bonjour Ka :) On doit me trouver bien naïve ou un peu bébête, mais ces jours-ci avec l'alternance de pluie et de soleil le ciel est d'une beauté miraculeuse. Je dis souvent "C'est un ciel à la Eugène Boudin" Tant ce peintre a su les représenter avec tous leurs contrastes.

    Et la montagne!! Pfff tant de beauté c'est presque insupportable!

    Bises mon amie :)

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  3. la vieille dame indigne26 mai 2013 à 06:44

    Oui, on ne peut qu'en être frappé.

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  4. N'est-ce pas? La plupart du temps on traverse nos vies sans rien regarder vraiment, et puis lorsqu'on se pose un instant, même très bref, on est parfois sidéré par la beauté de ce qui nous entoure. Des nuages. De simples nuages, j'ai levé les yeux, le ciel était d'une limpidité extraordinaire et les nuages dérivaient lentement. La beauté ordinaire de la chose m'a saisi et submergée...

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  5. Ben...Quichotte16 juin 2013 à 22:19

    Je doute que tes mots soient faux et pourtant ils sont beaux. (ça m'fait penser au cheval bon marché qui est cher). Bon là, je vais signer Quichotte car je viens encore de m'empaler sur un moulin...

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  6. Bonjour mon Quichotte Gémeau :) J'en arrive à me dire que ce sont les mots les plus simples qui sont les plus beaux, au fond, les plus lumineux. Nous sommes entourés de tant de beauté, comment pouvons-nous être si mauvais dans un tel paradis?

    Bisou, Dulci

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  7. Tu es partie , mon amour
    Portée par le courant
    Dérivant lentement ,
    Jusqu'à l'extinction du jour.

    Je ne voyais plus dans l'onde
    L'empreinte de ton corps,
    Mais juste les nuages, brodés d'or ,
    En reflets, glissant sur l'eau profonde.

    Serais-tu une nouvelle Ophélie … ?
    De la vase monteraient des bulles,
    Montant vers le crépuscule ,
    Aux rivages lointains de l'oubli...

    RC

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  8. Merci très joli écho couleur d'or :) En parlant d'Ophélie j'ai écrit quelques textes en anglais il y a des années de cela, et l'un d'eux parle justement d'Ophélie. Faudra que je le ressorte de mes "cartons" ^^

    En tout cas c'est bien courageux à toi de plonger dans mes archives ;)

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