Surveiller la météo d'abord.
Prévision à cinq jours, trois, deux, un. Il fait beau? Partez!
Couler avec le flot vers la côte. Deux accidents en « post-it » pour se souvenir que "c'est si vite arrivé". Les bouchons c'étaient hier, aujourd'hui la route semble glisser comme le dos d'un chat qui s'étire sous la caresse du soleil.
Jouir du changement de paysage, passer du vert au maquis. Le Gard et ses clochetons de pierre sèche au-dessus des églises, les touffes de végétaux un peu maigres, économes, épineux.
Puis la sentir. Des kilomètres avant, son haleine parfumée. L'imperceptible frisson, vague émotion au creux du ventre de savoir celui du monde si près. La mer.
Arriver encore tôt et avoir plein de places où se garer. Un luxe.Tomber la chemise pour le maillot. Avoir pensé à tout, à tout y compris à la bobologie, sauf à son maillot qui bronze à la maison dans le tiroir en compagnie des petites culottes. Cornecocu! Avec son mari râlant en sourdine a…