Ma vie s'écoule lisse et tranquille
sur des galets tristes et gris.
Fendue ma montagne
avec des verdeurs trompeuses
et l'ubac transi.
Etrange soleil sur mes moraines,
du rire sur les larmes, de brusques frissons
dans l'août.
Etrange comme on respire un air
devenu si aqueux, sans pourtant se noyer,
comme on marche encore dans un monde
qui n'existe plus.
Malgré les douces promesses
rien n'a entamé mon chagrin,
je ne crois plus au Temps qui efface tout.
DT 11/2020
Damien DREWNIAK |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire