Un ciel a percé
crevé
sa bulle d'orage
perforé sa membrane
a coulé à pic
s'est vidé
jusqu'à l'ultime goutte
comme un grand sablier bleu
au creux de tes yeux
emplissant la plaine immense de tes orbites
de l'idée des anges et des dieux.
Miroir d'eau.
Il n'y a jamais eu de tempête
seulement une insondable paix
dans ton regard aussi neuf que le monde.
Passage.
Porte. Il y a des portes partout
l'aube de ta prunelle est la plus évidente.
Je vois le gué pour rejoindre un seuil
et sans appréhension, je traverse.
Le coeur qui s'essaie à la lumière
est l'obole
ton sourire est la clé
et tu offres à mon âme éblouie
un droit d'entrée.
2007
Coulent deux purs saphirs
RépondreSupprimerTendrement enchâssés
Dans leur lit de soie rose
Dont la douce eau arrose
La terre où vont pousser
Tes fleurs en souvenirs
;-)
Merci David. J'ai lu ce commentaire en premier et c'était de la douceur dans mes yeux: le matin cela fait tellement de bien. Merci pour ce poème aussi doux qu'Emma. :*
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