Noire la flêche
Parfois un trait noir
de pure haine
vireton ou dondaine
m'empenne me traverse
renverse toute lumière
me dévaste de feu sombre
me fait boiter de toute mon âme
et du coeur,
passer du côté de l'ombre.
Je vois ces hommes
dont il faudrait scier les poings
couper la queue comme à des chiens
dès la naissance
pour les empêcher de
violer femmes et enfants
de tuer de cogner
de détruire jour après jour
en toute conscience
protégés par la Loi inique
du silence, et parfois
celles des hommes.
Mais
aucune flèche noire ne tient
et ne déverse longtemps son venin
dans mon coeur d'amour épris.
2014
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Ces hommes sont bons par nature, il ne faut rien leur couper à la naissance ;-) c'est par éducation qu'ils apprennent la violence, et qu'ils la transmettent à leur tout au monde. Regardons les enfants qui ne sont pas encore infectés, ils sont un modèle, et non une espèce inférieure à laquelle il faudrait "inculquer" une "socialisation".
RépondreSupprimerD'où la fin de ce texte, Pep :)
SupprimerOui, je n'ai pas donné au "Mais" la force qui est pourtant bien mise en forme. Parfois je bute sur les mots, et je ne vois que ce que je veux bien voir ;-)
SupprimerComme nous tous mon ami, comme nous tous ;)
SupprimerLa haine passe. L'Amour est ce qui ne passe pas.
RépondreSupprimerLa haine est un coup de tonnerre. Une bouffée de chaleur et de rage. Rien qui ne tienne face à l'Amour, évidemment.
SupprimerLes coups de la haine sont à l'amour ce que sont les coups de bélier têtu, à une porte éternellement grande ouverte sur la lumière.
RépondreSupprimerOui! Juste oui. Il faut en avoir conscience et s'en réjouir. Merci :)
RépondreSupprimerLa conscience malheureuse de l'amour, c'est celle de l'impuissance à l'amour de la haine.
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