Venise
Ô mon coeur, trésor, ma vie
s'écoule empruntant les canaux
de ton regard de mousse verdi.
Je tangue et gondole autour des roses
de ton torse, ce palais d’ocre que le soleil
a doucement tendri.
Je t'ÂME de toute mon aime.
Je viole à toutes gambes, m'élève
m'envoile où souffle ton nom
et du coup, me gonfle comme un gonfalon.
Je suis pomme à paumes, les tiennes
accueillantes à chère tendre et si chaudes
que je compote à glouglous radieux.
Oui, je t’âme mon grand canaille
Dessus dessous je ne suis plus qu’un pont
Et des soupirs.
2017
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« Je t'âme de toute mon aime »
RépondreSupprimerMerveilleux !
Et l'illustration est à la hauteur de ce poème mirifique,
joyeux comme une brioche à la cannelle et au caramel.
J'adore
¸¸.•*¨*• ☆
Oui joyeux, c'est tout à fait ça Célestine. L'amour est joyeux, drôle, sans qu'il en perde sa profondeur, sa gravité même. En fait ce poème reflète tout à fait ce que je suis ;)
SupprimerBisou
C'est délicieux !
RépondreSupprimerVenise, vidi vici....
non ! plutôt
Et vidi, et vicit
;-)
;) Je ne vais pas jou(t)er avec toi sur le sujet du latin: le mien est loin, trèèès loin!
SupprimerBise!
Quelles merveilles tes mots à deux couleurs, Dé, à lire et à relire, et permettre ainsi une jolie envolée !
RépondreSupprimerChaque mot de fin de ligne s'accroche délicieusement à la ligne suivante de façon sensuelle....
il est vraiment délicieux d'arriver jusqu'ici chère poétesse.
"Je tangue et gondole autour des roses
de ton torse, ce palais d’ocre que le soleil
a doucement tendri".
Double écriture - double lecture, auxquelles tu rajoutes la photo fort réaliste de cette belle Venise qui tente de ne pas être engloutie sous les eaux.
Merci à toi.
Den
Ah ah Den, qui a bien vu les doubles sens, la double lecture. En fait j'écris très très souvent comme ça: à plusieurs niveaux. Je fais de la poésie à tiroirs ^^. Je me demande parfois si mes lecteurs le voient, c'est rassurant ce que tu me dis ;)
SupprimerLa photo montre l'oeuvre d'un artiste dont j'ai mangé le nom et je l'ai trouvée épatante. On ne sait trop si les mains s'accrochent ou si elles soutiennent...
Merci de ta visite chère Den :)
Belle vue de l'esprit, Dé, effectivement... peut-être qu'elles soutiennent la façade, ces mains immensément puissantes, et non pas s'accrochent. Merci pour cette précision ....
SupprimerUn doux mardi !
Den
« Je me demande parfois si mes lecteurs le voient »
SupprimerTu nous prendrais pas un peu pour des jambons ? ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Bin pas toi oeuf corse! Mais il y en a eu, je te jure que c'est vrai ;)
SupprimerJe veux bien te croire. La subtilité n'est pas très répandue, hélas, en ce monde sauvage...
SupprimerAllez, pour toi aujourd'hui, un petit poème plein de doubles niveaux...
Bises étoilées
¸¸.•*¨*• ☆