Peter Vilhelm ILSTED |
Sur le trottoir
offertes aux passants
dans de vieux cartons,
tes petites passions.
Ce que tu aimais collectionner
minuscules plaisirs
sans aucune valeur, ni utilité.
Et voyant tes grenouilles en plâtre,
tes verres à bière dépareillés,
j'ai une tristesse au ventre
comme si c'était toi
que tes enfants avaient jeté.
2024
A F.P
Je ressens moi aussi la douleur que tu exprimes dans cet écrit poignant. kéa
RépondreSupprimerComme c'est difficile de voir s'écrouler un monde, quel qu'il soit. Celui d'un défunt est fait de toutes ses joies, ses peines, ses envies, ses objets, ses écrits... Comment faire le tri tout en respectant sa mémoire ?
RépondreSupprimerEn quelques mots, tu décris un drame ordinaire.
C'est la grande force de ton texte, il soulève des tonnes de questions...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Vider la maison d'objets emplis de souvenirs, c'est une épreuve.
RépondreSupprimerLe monde continuera sa course sans moi, sans toi sans elle, sans lui , sans nous , sans vous.....rien n'est éternel, est-ce rassurant ou triste ?
J'étais jusque-là passé à côté de ce billet. Il est vrai que les visites d'enfants et petits-enfants occupent les journées de vacances.
RépondreSupprimerCompliqué ce que tu évoques. Où commence et où finit le « détachement » de tous ces objets, toutes ces choses auxquelles s'attachaient un défunt. Et peut-être même qu'on a gardé du dérisoire insignifiant à ses yeux et jeté de l'essentiel pour lui.
Il faut parfois du temps pour passer à l'autre étape, celle de l'autre présence, celle « d'après la mort » vers laquelle on se tournera… ou pas…Celle qui n'est plus « matérielle ».
Alors une nouvelle aventure lumineuse, cachée jusque-là, peut s'ouvrir. Mais il faut traverser. En avoir le désir.
(Qu'il en soit, encore un beau texte qui interpelle fortement et en quelques mots dont tu as le secret.).