An neuf. Ou dix.




Éteins la lampe
laisse la lumière au soleil,
que l'ombre regagne son coin
et s'y tienne serrée.
Ouvre la fenêtre
qu'entre le froid lumineux de janvier
avec ses perles de glace
dans la barbe blanche.
Vois comme tu respires mieux
alors que fleurit un paysage de montagne
à l'intérieur de tes poumons.
Éteins la lampe
comme on éteindrait l'éternelle nuit,
et tiens-toi au balcon
le coeur battant
pour accueillir le nouveau jour.


2017 aux premières heures...

4 commentaires:

  1. C'est magnifique !
    Un des plus beaux poèmes d'espérance que j'ai lu depuis longtemps…
    Que cette attitude des premières heures éclaire toute ton année…

    Ce serait un beau texte sur une carte de vœux…
    ça changerait des fadaises habituelles…

    RépondreSupprimer
  2. Je suis d'accord avec Alain : enfin des voeux radieux !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour K.role merci d'être passée par ici et d'y avoir laissé quelques mots :)

      Supprimer