D'autres visages, oui
d'autres mots qui veulent séduire
des caresses et des soupirs,
tout glisse, rien ne me pénètre.
Je ris, oui
c'est ma chair qui veut encore jouir,
mais rien que le froid
dedans l'armure d'un hiver
qui ne veut pas finir.
Tristesse et lassitude,
et toujours se tourne ma pensée meurtrie
vers toi, ton coeur chaud,
pour s'y pelotonner.
2022
C'est peut-être un peu triste et toutefois réaliste
RépondreSupprimermais quoi qu'il en soit c'est bon de pouvoir te relire ici.
Tes mots toujours prenants
et le lecteur qui voudrait te réchauffer.
Cher Alain, j'écris mon deuil. Je suis désolée de vous imposer mon chagrin...
SupprimerBises Dé
Entre personnes qui s'aiment le chagrin ne s'impose pas, il se partage et soulage.
SupprimerC'est gentil de le dire Alain, je ressens parfois tellement l'agacement de certaines personnes qui voudraient bien que je "passe à autre chose" comme j'aimerai que ce soit aussi simple, un claquement de doigts et ne plus ressentir ce point noir et lourd dans mon coeur...
SupprimerLes événements de la vie nous essorent parfois à nos corps défendants.
RépondreSupprimerHeureusement, l'écriture est un lien puissant qui nous laisse sortir la tête hors de l'eau.
Ravie de te revoir, chère Désirée.
Tes mots sont toujours aussi beaux.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Coucou Célestine, oui écrire pour avancer, sortir de l'obscurité et de la tristesse. Bises D.
SupprimerCes mots...
RépondreSupprimerJe ne t'oublie pas...
Cher David, fidèle parmi les fidèles. Merci d'être là. Comment vas-tu? Bises D.
SupprimerSpleen IV en hiver réchauffe tous ceux qui s'y pelotonnent.
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=cnNwqqOZDKk
PS:Je ne reçois pas de notification, et je ne peux plus me connecter, merci gogole.
David, blogspot a connu des changements en profondeur et c'est le vrai sbigntz pour s'y retrouver. Je n'arrive même plus à commenter sans être obligée de décliner mon CV ! Bref. Je fais avec, c'est le truc depuis trois ans: je fais avec. Comment vas-tu? Bises D.
SupprimerJ'ai vécu l'hiver dont tu parles il y a qq mois.
RépondreSupprimerHeureusement ça n'a duré que trois jours de pleine intensité
ensuite je suis revenue à la vie graduellement.
Dans un sens je regrette un peu d'être revenue aussi vite
car j'y ai tant appris bien que ce n'est que plus tard que j'ai compris ce que j'avais appris.
Il fallait que je passe par là. kéa
Bonjour Kéa, je ne sais pas si je vais en revenir, mais je reviendrai forcément changée, transformée peut-être, par cette épreuve. Comme dit la chanson "il y a un goût amer en tout". J'agace sans doute mes contemporains parce que je ne "passe pas à autre chose" assez vite. Mais il n'y a pas de date de péremption sur le chagrin, c'est comme ça. C'est l'épreuve du feu il faut faire avec...
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