Parce qu'il faut le dire....

 




Comme un mantra

une prière

à tous les dieux, à tous les vents

à notre étoile,

parce que l'incendie gagne

les forêts et les coeurs,

que les printemps sont trop courts

et les étés trop longs,

parce que l'espoir 

comme la lumière sous le boisseau,

même pâle, même épuisé

demeure

et que l'apogée, l'âge d'Or

est à portée de nos mains paresseuses

il nous faut croire en nous

et avancer ensemble sur l'étroit chemin.

Alors bien que ce me soit de plus en plus difficile

avec le temps qui passe de le dire:

BONNE ANNEE!

Que les temps qui courent ralentissent un peu pour que l'on puisse encore encore apprécier ceux et ce qui nous entourent et que l'on aime tant, que la vie nous soit enfin douce. A vous, BONNE ANNEE et longue vie en santé...

7 commentaires:

  1. Merci Dé pour ces vœux tellement (trop) d'actualité ! Je ne peux qu'abonder dans ton sens et te souhaiter à mon tour une excellente nouvelle année, inspirée; et une belle et longue vie, heureuse et en bonne santé. Prend bien soin de toi mon amie.
    Bises bises bises

    RépondreSupprimer
  2. Merci David. L'année commence et avec elle les sages décisions: je vais fermer ce blog. J'ai fait le tour de ceux que j'avais coutume de parcourir et la plupart ont disparu. Je me sens bien isolée pour le coup et vu le peu de dialogue que celui-ci inspire autant faire oeuvre d'écologie et nettoyer la place. Je vais récupérer mes textes car certains ne sont qu'ici, faire du ménage et disparaître. C'est au fond, ce que je fais de mieux. J'ai une page sur instagram où je partage très peu de choses mais ou il y a plus de vie. Tu as mon mail si tu as l'envie d'échanger un peu...mes amicales bises David, à bientôt peut-être.

    RépondreSupprimer
  3. Comme toujours, encore un texte de toi qui m'interpelles par sa force et sa beauté.

    «il nous faut croire en nous
    et avancer ensemble sur l'étroit chemin. »

    Sans nos solidarités et les filles qui nous relient nous ne pouvons pas grand-chose…

    Et quoi ? Qu'est-ce que je lis en réponse à un commentaire ?
    « Je vais fermer ce blog » et tu appelles ça une sage décision ?
    La valeur et l'intensité d'un dialogue ce n'est pas une question de quantité, mais de profondeur.
    Il y a tant de « blogs à bavardage »

    ça me peinerait infiniment de ne plus te côtoyer…
    ça me peinerait infiniment de ne plus accéder à tes archives. À de si beaux textes !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Alors continue d'être un poétillion. Ça me va très bien. Ce que tu griffonnes s'écrit avec une plume d'amour et de sang, de puissance et d'abandon.
      Je suis convaincu que tu as encore beaucoup à donner. C'est un ami de longue date qui le dit. Et puis on préférera toujours la qualité à la quantité.
      Des pisseurs de poèmes à gros jets, ils sont légions sur l'Internet et dans les librairies, totalement endormissoirs et dépourvus d'intérêts, ce qui est loin d'être ton cas bien évidemment.

      Supprimer
  4. oups ! je viens de réaliser que j'ai posté mon dernier commentaire au mauvais endroit. C'est de ton texte ci dont je parlais. Et je rejoins Alain de tout cœur lorsqu'il dit "La valeur et l'intensité d'un dialogue ce n'est pas une question de quantité, mais de profondeur." Elles sont rares les personnes qui me rejoignent comme toi tu me rejoins.
    Alors je reposte mon précédent commentaire ici :

    RépondreSupprimer